• Aout 2014

    Tibet: le Dalaï Lama s'interroge sur l'intérêt de sa succession.

    C’est peut-être la fin d’une institution vieille de plusieurs siècles. Le Dalaï Lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, a estimé dans un entretien à la presse allemande, dimanche 7 septembre, qu’il n’avait pas besoin de successeur.
    Ce n’est pas la première fois que le Dalaï Lama bouscule la tradition. En 2011, il avait déjà annoncé qu’il procéderait à une réévaluation de l’institution avant de décider si elle devrait ou non continuer à exister. Il avait également, une fois installé le gouvernement tibétain en exil, fait élire un Premier ministre, dans une tentative de démocratiser l’institution théocratique. Enfin, il avait renoncé à son rôle politique de chef du mouvement.
    Et dans son entretien au journal allemand Welt am Sonntag, le prix Nobel de la paix explique que c'est justement ce rôle politique qui était la principale raison d’être de l'existence du Dalaï Lama. Il s'interroge donc sur la validité de cette institution désormais vieille de 450 ans.
    Les déclarations de Tenzin Gyatso, 14e du titre, interviennent dans un contexte de désespoir croissant au Tibet où les immolations se poursuivent face à la répression accrue du gouvernement chinois. Sur la scène internationale enfin, le Dalaï Lama est de plus en plus marginalisé.
    Dernier exemple en date : l'Afrique du Sud vient de lui refuser un visa pour ne pas mécontenter Pékin.

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