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Âgé de 34 ans Andy Hall est accusé par la Natural Fruit Company d’avoir publié de fausses informations à son encontre. Il est le co-auteur d’un rapport de l’ONG Finwatch publié en janvier 2013 qui mettait en lumière les nombreux abus commis par la compagnie fruitière : emploi d’enfants, travail forcé, confiscation de documents d’identité, salaires inférieurs au seuil minimal, violences. La Natural Fruit Company est un important fournisseur de boissons sur le marché européen. Elle intente en fait deux procès en diffamation contre Andy Hall. Le premier, qui s’est ouvert ce mardi, est d’ordre civil. Il pourrait entraîner une amende de plus de 300 millions de bahts et jusqu’à une année de prison. Fin septembre, une seconde procédure, d’ordre criminel, pourrait déboucher sur une peine de 7 ans d’emprisonnement, en vertu du Code pénal sur les crimes informatiques. Le recours fréquent en Thaïlande aux lois sur la diffamation pour faire taire les critiques est régulièrement dénoncé par les défenseurs des droits de l’homme. Surtout, l’affaire souligne une fois encore les mauvais traitements subis par les travailleurs migrants de Birmanie, du Cambodge et du Laos, dans nombre d’entreprises du royaume. "L’exploitation ne cesse d’empirer, de devenir plus embrouillée, plus compliquée", a déclaré Andy Hall à l’AFP en amont de son procès. "La corruption est systématique. Nous ne voyons personne s’occuper de cela… Et il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg". En juin dernier, le Département d’état Américain avait relégué la Thaïlande au plus bas du classement mondial dans un rapport sur les trafics humains, la plaçant au même niveau que la Syrie ou la Corée du Nord.
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