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Les mères porteuses au cœur d'une enquête sur un Japonais soupçonné d'avoir monté en Thaïlande une "usine à bébés" ont témoigné avoir été payées plus de 7.000 euros, a annoncé la police lundi. "Nous avons déjà enquêté sur cinq mères porteuses" sur un total de 11, a expliqué le colonel de police Decha Promsuwan, responsable de l'enquête. "Elles disent qu'elles sont passées par des agences. Elles ont été motivées par le fait de pouvoir gagner de l'argent. Chacune était payée entre 300.000 et 400.000 bahts", soit entre 7.000 et 9.400 euros, a précisé le policier. Le colonel Decha a par ailleurs évoqué une "coordination avec la police japonaise pour en savoir plus sur le comportement et les antécédents" de ce jeune Japonais, dont le père a fait fortune au Japon dans les télécommunications. Ce Japonais a été confirmé par des tests ADN comme étant le père de 15 bébés nés de mères porteuses en Thaïlande. Mais ses motivations restent obscures, depuis la découverte de neuf bébés début août dans un appartement de Bangkok. De nombreux couples étrangers venaient jusqu'ici en Thaïlande pour utiliser les services de cliniques de fécondation in vitro et des mères porteuses, même si les autorités insistent désormais sur le fait que la gestation pour autrui contre de l'argent n'est pas autorisée. Une loi en préparation devrait désormais punir de dix ans de prison les infractions à l'interdiction de gestation pour autrui à dimension commerciale. Ce "business" des mères porteuses a été mis sur le devant de la scène avec un premier scandale suscité cet été par un couple d'Australiens accusé d'avoir abandonné leur bébé trisomique à sa mère porteuse. L'Australie, dont des dizaines de citoyens seraient bloqués en Thaïlande dans l'attente de pouvoir partir légalement avec leurs bébés, a demandé à Bangkok d'accepter une période de transition pour protéger les accords déjà conclus. Plaidant pour une "indulgence au cas par cas", le général Prayut Chan-O-Cha a néanmoins semblé vouloir calmer le jeu, dans son adresse hebdomadaire à la Nation vendredi dernier. "Nous craignons que les Thaïlandaises qui sont déjà mères porteuses n'osent plus consulter les médecins dans les hôpitaux alors qu'elles sont enceintes, de peur d'être poursuivies", a-t-il dit.
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