• Droits de l'homme

    Les suspects de l’attentat contre la cour criminelle auraient avoué sous la torture

    Un groupe d’avocats demande l’ouverture d’une enquête sur la détention des suspects de l’attentat du 7 mars contre la cour criminelle à Bangkok. Ils auraient avoué sous la torture.
    Quatre des treize suspects arrêtés après l’attentat du 7 mars contre la cour criminelle ont déclaré à leurs avocats qu’ils avaient été torturés par la police pendant leur interrogatoire.
    Ils auraient été frappés au visage, à la poitrine et dans le dos, mais aussi électrocutés à plusieurs reprises dans la semaine suivant leur arrestation.
    Les quatre hommes présenteraient plusieurs traces de coups et brûlures sur le corps.
    Les avocats mettent en cause la loi martiale, qui permet à la police de retenir prisonniers les suspects d’un crime sans leur laisser la possibilité de contacter leur avocat ou leur famille.
    "La privation de liberté d’une personne en vertu de la loi martiale peut conduire à un exercice arbitraire du pouvoir, à la torture, au mauvais traitement ou aux disparitions forcées",
    s’est expliqué le groupe d’experts juridiques.
    Spécialisé dans l’aide aux prisonniers politiques de la junte militaire, le groupe d’avocats a demandé que les quatre prisonniers soient examinés par des médecins indépendants et impartiaux.

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