• corruption ๒

    CORRUPTION POLICIERE

    Des proches de l'épouse du prince héritier au coeur du scandale

    Des proches de la femme du prince héritier de Thaïlande sont au coeur d'un vaste scandale de corruption dans le cadre duquel 19 personnes sont désormais sous les verrous, a confirmé la police lundi.
    "Dix-neuf personnes ont été interpellées, dont au moins trois pour lèse-majesté", a déclaré à l'AFP Prawut Thavornsiri, haut-responsable de la police.
    Les suspects sont en effet accusés d'avoir extorqué de l'argent à grande échelle, en mettant en avant leur qualité de représentants de la famille royale.
    Il y a quelques jours, le prince héritier Maha Vajiralongkorn, 62 ans, a démis les proches de sa femme, Srirasmi, du nom royal qui leur avait été attribué: Akkharapongpricha.
    "C'est le nom royal donné à ses proches et à ses cousins", a précisé le responsable de la police.
    De nombreux médias locaux évoquent depuis plusieurs jours le scandale, mais sans mentionner le lien de parenté entre la princesse et le principal suspect, ex-chef du Bureau central des investigations, Pongpat Chayapun.
    Une loi de lèse-majesté sévère (15 ans de prison) punit en effet toute mention portant atteinte à la famille royale, et la junte arrivée au pouvoir par un coup d'Etat en mai en a fait son cheval de bataille.
    Cela explique l'auto-censure de la presse, y compris des médias internationaux qui ont des correspondants en haïlande. Le lien de parenté avec la princesse commence néanmoins à être mentionné dans un contexte de grande incertitude liée à la succession du roi Bhumibol Adulyadej, 86 ans, qui jouit d'un statut de demi-dieu.
    Le prince héritier Maha Vajiralongkorn, 62 ans, a épousé sa dernière femme, la princesse Srirasmi, en 2001, lors d'une discrète cérémonie.
    Ils ont un fils, Dipangkorn Rasmijoti, 9 ans, qui pourrait succéder à son grand-père et à son père sur le trône.
    Les poursuites et condamnations pour lèse-majesté sont en constante augmentation depuis le coup d'Etat de mai.
    Mais elles concernent de façon rarissime des fonctionnaires hauts-placés comme dans cette affaire.

    « footvive le roi »
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