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La junte a annoncé vendredi de nouvelles restrictions sur les activités de la presse et la diffusion de l'information. Toute critique du travail de l'armée au pouvoir entrainera la suspension du droit de diffuser. Le Conseil national pour la paix et l'ordre (NCPO) qui administre le pays a annoncé vendredi que toute information critiquant son travail entrainerait la suspension de la diffusion du média en question. Les informations subversives ou qui concerne le coup d'Etat du 22 mai ainsi que la diffusion d'informations dites secrètes venant d'agences d'Etat sont interdites de diffusion. Les médias ont reçu l'ordre de relayer toutes les informations venant directement du NCPO et ont interdiction de diffuser l'opinion subversive d'universitaires, d'anciens fonctionnaires, notamment des cours de justices et de membres d'organisations indépendantes. "Cet ordre est très vague et tout commentaire est sujet exclusivement à l'interprétation du NCPO", a indiqué un professeur de journalisme de l'Université de Chulalongkorn, Phansasiri Kularb. Tous les médias sont concernés par cet amendement, y compris les réseaux sociaux. "Je pense que cet amendement est très dangereux et, pour moi, il signifie que ceux qui ont fait le coup d'Etat n'ont pas d'idée précise de qui sont leurs ennemis", a déclaré un avocat spécialiste de la liberté de la presse, Sarinee Achavanuntakul. Le président de l'Association des journalistes thaïlandais (TJA), Pradit Ruangdit, s'est dit inquiet de cet amendement. Selon lui, la junte avait déjà l'autorité pour contrôler les médias via la loi martiale en vigueur depuis le 20 mai et cet amendement est un abus de pouvoir.
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