• Mondulkiri

    MONDULKIRI

    Un office de tourisme spécialisé dans le développement durable.

    Pour orienter les visiteurs, un office de tourisme durable a ouvert ses portes dans la rue principale de Sen Monorom. Ouvert il y a près de trois mois, ce centre a pour but de promouvoir les projets touristiques respectueux de l'environnement et des cultures locales.
    A peine arrivé à Sen Monorom que les patrons de guesthouse assaillent les visiteurs. « Où est-ce que tu dors ici ? Qu'est-ce que tu as envie de faire dans le Mondulkiri ? » Si leur nombre n'est en rien comparable à ce qu'on peut voir à Phnom Penh ou Siam Reap, ces gérants de guesthouse ont une petite particularité : ils proposent un tourisme durable qui consiste à aller voir des éléphants ou rencontrer les ethnies.
    Désormais, les visiteurs intéressés par ce type de visites peuvent se rendre à l'office de tourisme durable, installé dans la rue principale de Sen Monorom. Un bon moyen pour en savoir plus sur la préservation des écosystèmes et des cultures dans cette région du Cambodge. « C'est un endroit où les gens peuvent venir pour organiser une visite ou même juste passer pour découvrir les organisations qui promeuvent un tourisme vraiment durable dans le Mondulkiri », explique Ameer, chargé d'accueillir les visiteurs.

    Préserver la faune et la flore.

    Quatre projets financés par l'écotourisme sont mis en valeur dans cet office de tourisme un peu particulier. L'Elephant Valley Project a pour objectif de recueillir les éléphants blessés ou victimes de mauvais traitements tout en préservant leur habitat naturel menacé par la déforestation. Les visiteurs n'ont pas la possibilité de monter sur les éléphants puisque leur bien-être est prioritaire mais ils peuvent les observer, les voir se baigner ou marcher en troupeaux. Autre projet qui vise à préserver la faune et la flore du Mondulkiri, le Wildlife Conservation Society. Ce programme établi en 1999 consiste à préserver les primates, oiseaux et autres espèces menacées ainsi que leurs habitats. WWF se mobilise également dans le Mondulkiri, pour préserver les forêts sèches. L'association propose des trekkings pour observer les oiseaux, les éléphants et autres buffles.

    Quand l'économie soutient la tradition.

    Le WEHH Project a été mis en place par les Bunong de village de Dak Dam, soutenus par Nomad RSI, une association qui promeut la diversité thérapeutique et la protection de l'environnement dans le Mondulkiri. Le but des habitants est de préserver leur forêt et leurs cultures grâce aux revenus gagnés en accueillant des visiteurs. C'est l'occasion pour les touristes de découvrir un mode de vie différent et d'échanger avec les habitants. Enfin, le MIPAD se mobilise pour que la modernité et l'industrie ne nuisent pas à la culture et au cadre de vie des Bunong. En compagnie d'un guide, les visiteurs ont le choix entre trois circuits : découvrir les produits de la forêt, les savoir-faire manuels ou visiter les fermes et apprendre à cuisiner. Ainsi, l'écotourisme contribue à la préservation des cultures et des savoirs faire traditionnels. Comme l'explique Nicolas Savajol, directeur technique chez Nomad RSI, en prenant l'exemple du tissage traditionnel : « Parce qu'il y a un intérêt économique, il y a maintenant des jeunes filles qui apprennent à tisser ». Un savoir-faire qui perdurait dans seulement deux villages mais qui se développe à nouveau aujourd'hui, grâce au tourisme.

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