• Parlement

    28/08/14

    Parlement: un accord n’empêche pas la petite guerre politique.

    Cette semaine devait être une semaine de formalité parlementaire avec l’élection des vice-présidents et des présidents des dix commissions. La machine parlementaire serait alors en étant de marche. Sauf que. Soyons positifs et essayons de considérer les soubresauts de l’assemblée nationale de ces deux derniers jours comme anecdotiques.
    Rappel des faits. Mardi dernier, Kem Sokha est sans surprise élu 1er vice-président de l’assemblée nationale. Il se dirige vers le fauteuil dédié à sa nouvelle fonction à droite de Heng Sarim, président de l’assemblée. Or Nguon Ngel, l’ex 1er vice-président rétrogradé 2e vice-président, occupe toujours le fauteuil en question. Kem Sokha, un tantinet gêné se dirige vers le fauteuil vacant de 2e vice-président. C’est alors que le Premier ministre intervient pour demander à son député de laisser sa place au nouveau 1er vice-président.
    Prenons ce refus de l’ex 1er vice-président de céder sa place comme l’expression d’un homme blessé, qui par son acte se fait remettre à sa place publiquement par le Premier ministre et s’enfonce un peu plus.
    Hier mercredi, les députés devaient élire les présidents de la commission des affaires sociales, du travail et des femmes et de la commission anti-corruption avec respectivement comme candidats Mu Sochua et Yim Sovann. Rappelons que selon l’accord du 22 juillet, ces deux commissions reviennent au CNRP. Et patatras les deux candidats n’obtiennent pas la majorité. Avec 56 voix chacun – 55 voix des députés CNRP plus une d’un député du PPC – les futurs présidents sont retoqués obligeant le CNRP de présenter deux autres élus, Ke Sovannareth and Ho Vann.
    Reste que les deux ex-futurs présidents peuvent à nouveau se présenter pour être membres des commissions en question, le CNRP pourrait alors ensuite demander une nouvelle élection à la présidence des commissions.
    Le (re)démarrage de cette mandature législative est donc laborieux. Il y a eu un accord mettant fin à la crise politique. Un accord encourageant et prometteur, mais ce n’est pas pour autant que le PPC compte dérouler un tapis rouge à l’opposition. La preuve alors que l’action parlementaire n’a même pas commencé. Mais restons optimistes malgré ce laborieux début et ce tacle malicieux du parti au pouvoir.

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