Curepipe
Des Miquelons a l'océan
Les bords du lac
Na Kleuä
Les 2 collines
Tour de Koh
LarnWat Yan,d'une pagode a une autre...
Le ruisseau des crocos
La Cour criminelle a accepté lundi 8 septembre la demande faite par la police de prolonger de douze jours l’incarcération des jeunes comédiens accusés d’avoir joué dans une pièce politique. Porntip Munkong, 26 ans, et Patiwat Saraiyem, 23 ans, ont été arrêtés à la mi-août pour leurs participations à "La fiancée du loup" ("Jao Sao Ma Pa"). Cette pièce de théâtre mettant en scène un roi fictif est considérée par certains groupes de droite comme une offense à la monarchie. Elle avait été donnée en octobre 2013 dans la prestigieuse Université de Thammasat, lors des commémorations du 40ème anniversaire des manifestations pro-démocratiques d’Octobre 1973, réprimées dans le sang par l’armée. Comme dans la plupart des affaires de lèse-majesté la liberté sous caution a été refusée aux deux étudiants. "Leur cas, inscrit dans un contexte plus large, montre à quel point les droits de l’homme ont détérioré sous la junte", analyse Achara Ashayagachat dans le Bangkok Post. L’éditorialiste rappelle que quinze personnes sont actuellement accusées de crime de lèse-majesté en Thaïlande. Le 25 mai dernier, soit trois jours après le coup d’état, le Conseil national pour la paix et le maintien de l’ordre (NCPO) avait décidé de placer les offenses anti-monarchiques sous la juridiction des cours militaires. Lors de sa dernière allocution télévisée hebdomadaire, le Général Prayuth Chan-ocha, Premier ministre et chef du NCPO, a demandé aux Thaïlandais d’exercer leur raison et de ne pas se laisser influencer par les accusations portées contre la monarchie : "Ne croyez jamais ceux qui essaient de faire des remarques provocatrice qui offensent Sa Majesté".
Connexion :