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    De Paris à Los Angeles, les appels à la libération des 14 étudiants thaïlandais se multiplient

    Plusieurs manifestations ont lieu un peu partout dans le monde ces derniers jours en soutien aux 14 étudiants thaïlandais arrêtés et emprisonnés le 26 juin dernier à Bangkok pour avoir manifesté pacifiquement leur opposition au gouvernement dirigé par une junte militaire depuis plus d’un an.
    Le 29 juin à Los Angeles, les activistes du groupe Educational Network for Global and Grassroots Exchange (ENGAGE) avaient manifesté pour la libération des étudiants, devant le Consulat Général Royal de Thaïlande de la ville californienne.
    Les militants ont ensuite déposé un appel au consul général Jesda Kataventin, et ont reçu confirmation le jour suivant que leur demande avait été transmise au gouvernement de Bangkok.
    Le même jour en Thaïlande, une dizaine de personnes ont manifesté devant le Consulat des Etats-Unis à Chiang Mai.
    Le jour suivant, devant la prison où les étudiants sont détenus, un groupe d’universitaires a lu un communiqué signé par plus de 280 homonymes du monde entier, plaidant la relâche sans charges des quatorze.
    Entre-temps, le même appel était fait par le Haut Commissariat aux droits de l’Homme (HCDH) des Nations Unies en Asie du sud-est et par la mission de l’Union Européenne dans le pays, a-t-on appris du média Voice of America.
    Amnesty International a publié début juillet une campagne de solidarité pour “exhorter les autorités à relâcher immédiatement et sans condition les 14 étudiants susmentionnés et à abandonner toutes les charges”, ainsi que pour l’abrogation instantanée des “décrets et lois qui restreignent arbitrairement le droit à la liberté de réunion pacifique”, peut-on lire sur le site de l’organisation.
    Vendredi dernier à Bangkok, plus de 250 personnes se sont retrouvées près du Bangkok Arts and Culture Centre pour exprimer leur soutien aux quatorze prisonniers en écrivant des centaines de messages de solidarité, dans une atmosphère calme et sous le regard impassible de la police, informe The Nation.
    A Paris, un rassemblement pacifique a eu lieu dimanche soir sur la Place de la République, coordonné par l'organisation des Thaïlandais libres, pour les droits de l'homme et la démocratie et relayé par des médias français tels que l’Humanité. Accusés par la junte militaire d’avoir violé l’ordre n° 3/2558 décrété par l’organe de la junte, le National Council for Peace and Order (NCPO), qui interdit les rassemblements politiques, ainsi que l’article 116 du code criminel qui interdit les manifestations, les étudiants risquent sept ans de prison. Leur prochaine audience devant la cour militaire est prévue mercredi.

    « Sécheresse »
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