• Tuk-Tuk écolo

    Tuk-tuk écolo

    De Bangkok à la COP 21 en tuk-tuk et sans fumée!

    Trois jeunes étudiants en management international de l’IAE Toulouse (les Français Rémy et Karen, et l'allemand Ludwig) ont décidé de rallier cet été Bangkok à Toulouse à bord d’un tuk-tuk électrique.
    Un pari osé qui va les conduire à travers 16 pays en près de trois mois de pérégrination.
    Ils seront ainsi amenés à parcourir quelque 20.000 Kms, pour un coût en énergétique de seulement 400 euros.
    Le projet est né septembre 2014 dans la tête de Ludwig Merz, jeune ingénieur allemand de 27 ans, alors que ce dernier venait d’arriver avec ses deux autres comparses pour la première année d’échange universitaire entre l’IAE de Toulouse et l’université de Mahidol à Bangkok.
    Ludwig : "A peine arrivé en Thaïlande je me suis dit que ce serait super de retourner à Toulouse en tuk-tuk pour la cérémonie de remise des diplômes de fin d’études.
    Au début je pensais à un tuk-tuk normal, qui marche au gaz, et puis avec Rémy et Karen nous avons rapidement fait évoluer le projet.
    " Issu d’un simple pari entre étudiants, le projet a en effet rapidement pris de l’ampleur et su attirer des sponsors ainsi que des fonds privés par l’intermédiaire du financement participatif.
    Les trois jeunes ont eu l’idée de ne pas se contenter d’un simple voyage original et écolo.
    Ils ont tout de suite pensé à faire un projet pilote et ont déjà posé les statuts d’une ONG en France pour pérenniser leur aventure.
    Car Karen, Rémy et Ludwig sont diablement motivés à promouvoir les énergies "vertes".
    Leur périple à travers près de 16 pays va ainsi les amener à rencontrer des populations qui ne connaissent pas les véhicules électriques.
    Et puis qu’y a-t-il de plus charmant comme moyen de communication que l’extravagant tuk-tukélectrique thaïlandais pour tenter de sensibiliser ces populations aux nouvelles énergies.
    Dans la bouche de Ludwig Merz cela se traduit par une belle formule : "nous allons profiter de ce voyage pour effectuer une étude sur la perception de la mobilité électrique".

    Un tuk tuk électrique made in Thailand

    Le bilan carbone de ce voyage s’annonce bien meilleur que les précédents voyages réalisés par leurs prédécesseurs en tuk-tuk conventionnel -on pense notamment au Français Didier Vacher qui a réalisé un Bangkok/Saint-Emilion en tuk-tuk thermique en 2006).
    Ceci est désormais possible grâce aux avancées technologiques proposées par la société Tuk Tuk Factory, basée à Samut Prakan, qui construit depuis plus de 5 ans des tuk-tuk entièrement électrique.
    Ces véhicules d’un genre nouveau sont principalement vendus à l’export car ils coûtent en moyenne trois fois plus cher qu’un tuk-tuk thermique.
    Ils n’intéressent donc que les hôtels 5 étoiles ou certains terrains de golf, mais pas encore les conducteurs de triporteurs de la capitale thaïlandaise.
    Ces véhicules permettent cependant plus de 1200 cycles de charge ou 3 ans d’utilisation courante. Nos trois étudiants ont eux opté pour une batterie chinoise au Lithium, quatre fois plus onéreuse que le modèle normal mais au poids réduit et à l’autonomie accrue (environ 180 km pour une recharge complète assurée en 6 à 8 heures) --

    "Les Thaïlandais peuvent se mettre au vert"

    La Thaïlande a besoin de réduire sa dépendance aux énergies polluantes Invité à la conférence de presse des Pilgreens le 28 mai dernier, le Dr Chirapol Sintunawa -de l’université de Mahidol- a tenu un discours très grave sur l’état de la planète. En Thaïlande, d'énormes progrès restent à faire même si le professeur rappelle que certains ont été réalisés ces dernières années : "Les tuk-tuk par exemple roulent de plus en plus au gaz et leurs moteurs sont désormais des quatre temps. Loin des rejets polluants des anciens deux temps au bruit tonitruant", rappelle le professeur. Les technologies d’avenir existent et, si les prix baissent, les Thaïlandais pourraient être séduits par ces évolutions. "Si les thaïlandais sont informés des enjeux écologiques et des alternatives disponibles, alors ils seront capables de faire les bons choix, j’en suis sûr": assure le Dr Chirapol en retrait de la conférence de presse. "De plus, en cette période de calme politique c’est le meilleur moment pour implémenter des projets écologiques de grandes envergures", ajoute-t-il faisant référence à la période de dictature militaire que traverse le royaume. No L'aventure devrait débuter début juillet, direction le nord de la Thaïlande avant de rejoindre le Laos, la Chine, puis l’Asie centrale, la Turquie et l’Europe. Le tuk tuk choisi dispose de 4 places assises et pourra donc accueillir des passagers lorsque l’occasion se présentera. Un bon moyen de créer des rencontres le long du parcours. Le covoiturage, à la mode en Europe, sera ainsi au programme si des partenaires sont trouvés à temps pour mettre en place cette démarche. En fin d’année, le triporteur électrique devrait encore faire un trajet important, rejoindre la COP 21 à Paris, où il aura toute sa place pour promouvoir les énergies renouvelables. Il reste encore bien du travail à la jeune équipe pour concrétiser ses rêves. Le véhicule n’est pas encore finalisé, les batteries sont attendues pour bientôt et de nombreuses démarches et contacts restent encore à faire. Mais la fine équipe est confiante et surmotivée. Karen Koulakian, étudiante de 25 ans d’origine arménienne, est ainsi très intéressé de rencontrer les habitants du pays qui l’a vu naître : "Je sais que les Arméniens n’ont pas les moyens de rouler en voiture électrique car la plupart ne pensent qu’à l’exil pour avoir une vie meilleure, mais je suis en train de prendre un maximum de contacts avec les ambassades et les universités là-bas pour que notre déplacement soit le plus utile possible. On fera de notre mieux pour rencontrer les personnes qui partagent nos idées", affirme fièrement la jeune étudiante toulousaine. Pour mener à bien leur projet, le trio a prévu un budget de 60.000 euros dont un tiers sera absorbé par le tuk tuk. Des partenariats avec des sociétés privées comme le groupe Accor devrait leur permettre quelques moments de répits. L’université de Mahidol a tout de suite été séduite par le projet de cette première promotion commune (IAE toulouse-College of management Mahidol) et est le principal sponsor du projet. Les trois étudiants ont mis également de leur argent personnel pour financer leur projet et le budget n’est pas encore complètement bouclé. N’hésitez-pas à aider ce projet s’il vous inspire. Le groupe est toujours à la recherche de partenaires pour mener à bien ce voyage peut extraordinaire mais également le projet d’ONG qui doit suivre après leur retour en France. Le périple pourra être suivi sur les réseaux sociaux (Youtube, Facebook, Twitter, Instagram, etc.).
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