• Etat des lieux ๖

    Etat des lieux ๖

    30/05/14

    Possible levée du couvre feu dans les zones touristiques

    Le Conseil national pour la paix et l'ordre (NCPO) devrait décider la semaine prochaine une éventuelle levée du couvre-feu dans certaines zones touristiques du pays.
    Les professionnels du tourisme espèrent que le NCPO, qui administre le pays depuis le putsch du 22 mai, lèvera le couvre-feu dans les zones touristiques, notamment à Phuket et à Pattaya.
    Le porte-parole adjoint du NCPO, Natthawat Chancharoen, a indiqué qu'une équipe de travail avait été mobilisée pour analyser l'impact du couvre-feu sur le tourisme dans les provinces de Phuket et de Chon Buri (où se situe Pattaya).
    "S'il n'y a pas de signe d'agitation ou de protestation anti-coup, alors le NCPO considèrera l'annulation du couvre-feu au cas par cas", a-t-il ajouté.
    Le secteur de la restauration et du divertissement nocturne disent souffrir de la mise en place du couvre-feu depuis le 22 mai. Le Myst bar, dans le quartier de Thong Lor, a par exemple constaté un manque à gagner de 500.000 bahts sur le dernier week-end, rapporte le Bangkok Post.
    Certains restaurants se sont cependant retrouvés "débordés comme jamais" parce que les clients venaient manger directement après le travail, dans une fourchette horaire restreinte. Le couvre-feu a déjà été allégé mercredi, commençant à minuit au lieu de 22h et finissant à 4h au lieu de 5h, ayant un impact positif sur l'industrie de la nuit, rapporte le Bangkok Post. Le nombre de touristes arrivant en Thaïlande cette année a été revu à la baisse par la Fédération des industries thaïlandaises (FTI), passant de 28 millions à 26.8.

    Deux journalistes sermonnés pour questions "inappropriés" lors d’une conférence de presse.

    Deux journalistes thaïlandais ont été arrêtés mardi par l'armée pour avoir posé des "questions agressives" au Général Prayuth, chef de la junte militaire au pouvoir, lors de sa conférence de presse lundi.
    L'armée a convoqué puis sermonné deux journalistes parce qu'ils avaient posé des questions jugées "agressives" par le Conseil national pour la paix et l'ordre (NCPO) au Général Prayuth, chef de la junte militaire au pouvoir. La reporter du Bangkok Post, Wassana Nanuam, spécialiste des affaires militaires, et son homologue Suparirk Thongchairit, de Thai Rath, un quotidien en langue thaïe, avaient lancé des questions au chef de l'armée pendant sa conférence de presse lundi, la première qu'il donnait depuis sa prise du pouvoir jeudi.
    La première a demandé à Prayuth s'il briguait le poste de Premier ministre, le second l’a interrogé sur la date des élections à venir.
    "Prayuth m'a demandé de vous dire qu'il n'est pas seulement le chef de l'armée, il est aussi en charge de l'administration du pays dans les affaires exécutives et législatives. Donc, il a besoin de faire attention car toutes ses réponses vont être connues du public. S'il vous plait, faites attention à vos questions car il n'est pas encore temps de répondre à toutes ces interrogations", a indiqué le secrétaire de l'armée, le général Polphat Wannaphak.
    Un reporter du quotidien The Nation, Pravit Rojanaphruk, avait déjà été arrêté dimanche après que l'armée l'ait convoqué. Il s'y était rendu la bouche scotchée, pour protester contre la censure des médias.
    L'éditeur du magazine Fah Dieow Gan, Thanapol Eiwsakul, a été arrêté vendredi pour ses positions prises contre le coup-d'état.
    Aussitôt après avoir pris le pouvoir le 22 mai, les putschistes ont entrepris une chasse aux sorcières, convoquant et arrêtant des dizaines de personnalités "rouges", pour étêter le mouvement pro-Shinawatra tout en muselant les médias afin de filtrer la circulation de l'information.

    Valse de fonctionnaires "pour maintenir la paix et l'ordre"

    Le Conseil national pour la paix et l'ordre (NCPO) a ordonné le transfert de 13 gouverneurs de provinces, de 16 officiers de police et de 10 fonctionnaires hauts-placés.
    Près de 30 fonctionnaires ont été transférés sur ordre du Conseil national pour la paix et l'ordre (NCPO) au pouvoir depuis le coup d'Etat du 22 mai, évoquant une proximité trop importante avec la famille de l'ancienne Première ministre, Yingluck Shinawatra et avec son parti, le Puea Thai.
    Parmi les 13 gouverneurs qui ont été démis de leurs fonctions, la plupart venait de provinces considérées comme étant des bastions du mouvement des chemises rouges, selon le Bangkok Post.
    L'un d'entre eux, Winchien Phuthiwinya, aurait aidé les chemises rouges à organiser leur mouvement alors qu'il était gouverneur à Chiang Mai, rapporte le quotidien thaïlandais. Les 16 officiers de police, dont le chef de la police de la région centre, ont été transférés mardi sans qu'ils n'aient rien fait de mal, a précisé le nouveau chef de la police royale thaïlandaise, Watcharapol Prasarnrajkit, nommé lundi pour remplacer Adul Saengsingkaew, ajoutant qu'"ils auraient rencontré des problèmes pour maintenir la paix et l'ordre et qu'il fallait des officiers plus fermes".
    Parmi les 10 fonctionnaires haut-placés qui ont été transférés figurent Thongthong Chandrangsu, secrétaire permanent du Premier ministre, Chukiat Rattanachaichan, secrétaire général du Conseil d'Etat, Tarit Pengdith, directeur général du Département d'investigation spéciale (DSI) et Nipat Thonglek, secrétaire permanent à la défense.

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